
Le festival belge vient de dévoiler sa programmation complète.
Le 05 mai dernier Teyana Taylor portait un look custom Marc Jacobs qu’elle a imaginé avec la costumière doublement oscarisée Ruth E. Carter. Avec le thème Superfine: Tailoring Black Style, l’exposition du Metropolitan Museum of Art porte sur le dandysme Noir en s’inspirant du livre de l’auteure Monica L. Miller — Slaves to Fashion: Black Dandyism and the Styling of Black Diasporic Identity, paru en 2009.
La sortie de Fanon réalisé par Jean-Claude Barny s’est faite dans une relative indifférence. Au-delà d’une promotion quasiment inexistante, le film a été très peu distribué. Tandis que certains y voient un boycott, d’autres invoquent des choix éditoriaux. Trois semaines après sa sortie, le biopic n’en reste pas moins largement invisibilisé — à l’image du grand homme dont il retrace le combat : Frantz Fanon.
Avec Tarantula, Willy Chavarria transforme le vêtement en manifeste politique. Entre coupes sculpturales et références aux identités latines, le designer américain d’origine mexicaine compose une ode à la dignité et à la résistance.

EDITORIAL
À quelques jours de la sortie de la collection SS25, An Impression, Lilia Yasmin parle de ses influences, de sa culture algérienne qu'elle revendique sans s’y enfermer, et de son besoin profond de créer un langage visuel qui parle à celles et ceux qui ne se voyaient nulle part.
Qu’on la suive pour ses créations sous le label Louhaichy, pour ses tenues associant caftans et casquette des Yankees ou pour ses vidéos à cœur ouvert : The diary of a North African Girl in Her 20’s, on constate rapidement que Zina Louhaichy crée un espace d’expression pour les personnes issues de la région MENA et de sa diaspora dans tout ce qu’elle entreprend. Dans ce nouveau projet, la créative new-yorkaise d’origine italo-marocaine joue des marqueurs culturels avec lesquels elle a grandi pour proposer les séries d’autoportraits BLADI (بلادي) et DIASPORA PASSPORT (جواز سفر الشتات). Il est ici question d’établir, au-delà de l’expression, de nouvelles formes de représentation.
Que signifie “home” lorsqu’on change de pays, de langue et de repères ? Avec Home of Irony, l’artiste coréenne Hyewon Mia Lee explore cette quête d’appartenance en associant expériences intimes et poésie. Présentée du 1er au 31 mars au Pavillon des Canaux dans le cadre du festival POP MEUFS 2025 — MAISON PLUR·IEL, son exposition dessine un chez-soi qui dépasse les frontières visibles.
Pour son premier numéro, la revue portée par le média Bissaï et les éditions Faces Cachées parle de langue et d’identité. Le recueil, entre témoignages personnels et analyses, donne avec bienveillance la voix aux personnes issues des diasporas. Echange avec Thu-An Duong et Chiguecky Ndengila, fondatrices de Bissaï et de Face B.
Rencontre avec Rita L’Oujdia à quelques jours de la sortie de son nouvel EP, h.u.b.
L'artiste basée entre Marseille et Beyrouth discute de sa relation au Liban, de la résilience individuelle versus collective et de la photographie comme résistance. Beirutopia, plus qu’un simple regard sur la violence, est une quête pour comprendre comment nous l’observons et la vivons à travers l’image.